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Les ex-otages de Boko Haram maltraitées par l'armée

10 juin 2024

Amnesty International décrit le nouvel enfer vécue par les jeunes filles une fois libérées.

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Des femmes habillées en rouge manifestent pour réclamer la libération des jeunes filles de Chibok enlevées par Boko Haram (archive de 2015)
Manifestation, en 2015, pour réclamer la libération des jeunes filles de Chibok, lors de la mobilisation "Bring back our girls"Image : Olamikan Gbemiga/AP Photo/picture alliance

Au Nigeria, les jeunes filles capturées par les combattants djihadistes de Boko Haram qui ont réussi à s'enfuir sont tombées par la suite dans un autre enfer.

Amnesty International a publié ce lundi un rapport intitulé "Aidez-nous à construire notre vie" selon lequel ces femmes ont subi de nombreuses violations des droits humains alors qu'après leur fuite, elles étaient cette fois dans des centres de détention de l'armée.

Aujourd'hui, dit l'organisation de défense des droits de l'Homme, ces jeunes filles sont délaissées par les autorités.

Ecoutez ci-contre les explications de Samira Daoud, directrice régionale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre chez Amnesty International.

Écoutez l'interview de Samira Daoud (Amnesty International)

Selon les Nations unies, le conflit armé entre les combattants djihadistes de Boko Haram et les forces armées nigérianes a fait, depuis 2009, au moins 40.000 morts et plus de deux millions de déplacés.