Blocage du dossier nord-coréen, Trump accuse Pékin
30 août 2018"Trump critique la politique de la Chine en Corée du Nord“, c’est ainsi que la Frankfurter Allgemeine Zeitung titre son article sur le président américain qui accuse la Chine d'avoir une responsabilité majeure dans la paralysie des discussions avec la Corée du Nord sur son programme de dénucléarisation.
Le journal rappelle que ces accusations surviennent dans un contexte de guerre commerciale entre Washington et Pékin. La Chine étant un allié important de la Corée du Nord.
Die Berliner Zeitung revient pour sa part sur le fait que le président américain a évoqué dans ses tweets la suspension des manœuvres militaires conjointes avec la Corée du Sud au large de la péninsule coréenne.
L'abandon de ces manœuvres était l'une des concessions de Donald Trump au leader nord-coréen Kim Jong Un pour le convaincre d'abandonner son programme nucléaire.
Dans tout les cas, poursuit Die Berliner Zeitung, les accusations de Trump interviennent à un moment où l'on doute de plus en plus du sérieux de la Corée du Nord face au désarmement nucléaire. Pékin exercerait selon Washington une forte pression sur Pyongyong, en raison du différend commercial entre la Chine et les États-Unis.
Un mandat d'arrêt source de polémique
Die Tageszeitung revient sur une polémique suite aux tensions après les récents rassemblements de l’extrême droite à Chemnitz dans l’est de l’Allemagne. Des militants d'extrême droite ont en effet fait circuler sur les réseaux sociaux une copie d'un des deux mandats d'arrêt émis par la justice allemande à l'encontre d'un demandeur d'asile irakien de 22 ans.
Ce dernier est accusé avec un complice syrien du meurtre d'un Allemand dans la nuit de samedi à dimanche à Chemnitz, un meurtre à l’origine des récents affrontements.
La publication précoce d’un mandat d’arrêt, rappelle die Welt, peut être punie d’un an de prison ou une amende. Le journal précise par ailleurs qu’un député de Brême est dans le viseur de la justice dans cette affaire.
Pour la TAZ la divulgation précoce de ce mandat d’arrêt est certes regrettable, mais les forces de l'ordre devraient plutôt se concentrer sur ceux qui lors des manifestations d’extrême droite s’en prennent à des individus en raison de leur apparence, conclut le journal.