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Diapaga rend hommage aux victimes du terrorisme au Burkina

21 novembre 2023

Une journée ville morte a été décrétée sur toute l'étendue du territoire de Diapaga à l'est du Burkina, en hommage aux victimes d'une récente attaque.

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Une femme en moto à Ouagadougou
Image : Olympia de Maismont/AFP

Au Burkina Faso, ce mardi (21.11) était une journée ville morte sur toute l'étendue du territoire communale de Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa, dans la région de l'Est. Une journée ville morte suite à deux attaques samedi attribuées à des jihadistes présumés qui a fait au moins quinze morts dont trois Volontaires pour la défense de la patrie VDP, des supplétifs civils de l'armée

En octobre dernier, la population de Diapaga avait manifesté son mécontentement et protesté pour réclamer le retour des autorités qui depuis le début de la crise sécuritaire dans la localité se sont délocalisées à Fada N'Gourma. Ce qui provoquait en plus de l'insécurité une paralysie administrative de la province.

"La journée a été suivie à cent pour cent"

Une insécurité persistante

Selon une source sécuritaire "la riposte des forces de défense a permis de repousser les assaillants et d'en neutraliser plusieurs dizaines". "Une opération aéroterrestre est en cours dans la région de l'Est et à déjà permis de neutraliser plus d'une cinquantaine de terroristes et de démanteler plusieurs de leurs bases".
 Depuis 2015, le Burkina est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes jihadistes affiliés à l'Etat islamique et à Al-Qaïdaqui frappaient déjà le Mali et le Niger voisins.
Selon l'ONG Acled qui répertorie les victimes des conflits dans le monde, les attaques ont fait à ce jour plus de 17.000 morts civils et militaires depuis huit ans, dont plus de 6.000 depuis le début de l'année 2023. 
Elles ont en outre entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l'intérieur du pays, selon le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (Conasur). 

Koandioa Pierre Yonli, président du comité d'organisation et représentant des forces vives, revient sur la situation sociale et sécuritaire dans la région et la journée ville morte de ce mardi.

Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter ses explications.

DW Französisch Carole Assignon
Carole Assignon Journaliste au programme francophone de la Deutsche Welledw_afrique