Jean-Pierre Lacroix en visite en Centrafrique
25 février 2022En Centrafrique la mission de l’Onu sur place, la Minusca, doit cohabiter avec les mercenaires russes du groupe Wagner et la tension s’est accrue avec les autorités centrafricaines après l’arrestation, puis la libération, de quatre soldats de la paix. Ils étaient accusés d’avoir tenté d’assassiner le président Faustin Archange Touadera.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait exigé leur "libération immédiate", assurant que la procédure établie entre l'ONU et la Centrafrique en cas de soupçon d'infraction concernant des personnels onusiens "n'avait pas été respectée".
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Les quatre soldats d'élite du corps de la Légion étrangère de l'armée française, de nationalité roumaine, italienne, bulgare et française, avaient été appréhendés lundi alors qu'ils étaient en treillis, lourdement armés et munis de leurs badges de la Minusca, à bord d'un véhicule blindé banalisé devant l'aéroport de Bangui.
L'ambassade de France et l'ONU avaient immédiatement indiqué qu'ils étaient membres de la sécurité rapprochée du général français Stéphane Marchenoir, chef d'état-major de la force de la Minusca, qui compte quelque 15.000 Casques bleus dans ce pays en guerre civile depuis 2013. Ils venaient de le déposer à l'aéroport où il prenait l'avion pour Paris.
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A présent que les soldats sont remis en liberté et l'affaire classée sans suite, Jean-Pierre Lacroix estime que désormais, la confiance est un processus qui doit être conforté tous les jours.
Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter le sous-secrétaire général de l'Onu aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix.