Le pont commercial entre la Chine et la Côte d’Ivoire se consolide d'année en année. Les échanges entre les deux pays ne cessent de s’accroître, ils suivent un intéressant rythme pour permettre à la Côte d'Ivoire de renforcer son économie et maintenir son leadership dans la sous-région ouest africaine.
Selon les statistiques des douanes chinoises, ces échanges ont atteint en 2023 un volume global de 5,28 milliards de dollars américains, soit une hausse de 21 % en glissement annuel. Les mêmes statistiques précisent que les exportations de la Chine vers la Côte d’Ivoire se sont élevées à 4,21 milliards de dollars américains, l'équivalent de 2548 milliards de francs CFA, tandis que les importations en provenance de la Côte d’Ivoire ont atteint 1,07 milliard de dollars américains, ce qui fait plus de 640 milliards de Francs CFA, soit une augmentation annuelle de 10,6 %.
L'analyste économique ivoirien Jérémie Brou et l’expert camerounais en commerce international Honoré Mondomobe justifient cette bonne forme des relations commerciales sino-ivoiriennes respectivement par la forte implication de la partie chinoise dans les projets en cours en Côte-d'Ivoire et la position stratégique qu'occupe le pays dans la zone Uemoa.
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Le voisin de la Côte d'Ivoire, à savoir le Burkina Faso, met progressivement en place des mécanismes pour mieux exploiter ses richesses minières pour un développement endogène.
Son usine de traitement des résidus miniers est en marche en attendant la finalisation de sa fonderie. Dans le même élan, pour freiner la fraude, le Burkina Faso décide de suspendre l’exportation de l’or, qu'il va lui-même racheter à travers la société nationale des substances précieuses.
L’Etat burkinabe perdait en effet chaque année entre 9 tonnes et 25 tonnes d’or qui passaient au marché noir. Les recettes minières au budget de l’Etat devraient donc doubler, et le pays pourrait constituer des réserves d’or comme garanties.
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