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L'UPC, un nouveau mouvement en RCA

Ramata Soré4 novembre 2014

En République centrafricaine, depuis le 25 octobre dernier, existe l'Unité pour la Centrafrique, UPC. Il s'agit d' un mouvement politico-militaire, né d'une scission au sein de l'ex-Séléka, ancien mouvement de rébellion

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Zentralafrikanische Republik Seleka
Ex - rebelles de la Seleka à BambariImage : picture alliance/AP Images

Noureddine Adam, l'un des responsables de cette ex-rébellion veut prendre le contrôle du mouvement actuellement miné par dissensions internes.

Si des dissensions minent la Séléka, celle -ci assure pourtant qu'elle respecte et appliquera, quoi qu'il advienne, les accords de Brazzaville exigeant le retour de la paix en Centrafrique et cela avec la coopération de tous les mouvements de rébellion. Pour le Lieutenant Ngabdia Younouss, chef de cabinet de l'état -major de l'ex- Séléka, l'existence de l'Unité pour la Centrafrique, UPC, ne saurait ébranler la ferveur de la Séléka:

Versöhnungsforum in Brazzaville 23.7.2014
Forum de réconciliation à Brazzaville le 23.7.2014 Trois représentants de l'ex-Seleka (à g.: le General Amahat Faya Abdoulaye, au centre: le lieutenant Younouss Ngabdia, et le capitaine Amahat Nedjad IbrahimImage : Guy-Gervais Kitina/AFP/Getty Images

" On garde toujours le statu quo, parce que c'est un parti qui vient de naître. Et pour l'instant, on attend que les choses se normalisent parce que l'AG de l'aile politique de la Séléka qui devait commencer aujourd'hui a été reportée à début novembre. "

En espérant que la rencontre de novembre prochain permette à l'appel de Noureddine Adam de prendre le contrôle du mouvement, l'Unité pour la Centrafrique, UPC dit appliquer les exigences de l'accord de Brazzaville. Ecoutons à ce propos, le porte-parole, Ahamat Nejad Ibrahim :

Zentralafrikanische Republik Michel Djotodia
Michel DjotodiaImage : Getty Images/Afp/Miguel Medina

"Nous, on s'appuie sur l'Accord de Brazzaville comme notre texte de base. Nous, ce qu'on veut c'est le retour de la paix dans le pays. »

Malgré cette scission, l'ex-Seleka assure contrôler encore plus de la moitié du territoire quand bien même ses responsables Michel Djotodia et Noureddine Adam, sont contestés.