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L'avenir de la Minusma inquiète l'Onu

Avec agences
20 janvier 2023

La mission de maintien de la paix de l'Onu au Mali ne serait "pas viable" sans augmenter le nombre de Casques bleus selon un projet de rapport de l'Onu qui a fuité.

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La Minusma   a été créée par la résolution 2100 du Conseil de sécurité, du 25 avril 2013
La Minusma a été créée par la résolution 2100 du Conseil de sécurité, du 25 avril 2013Image : Nicolas Remene/Le Pictorium/IMAGO

"Il faut repenser le maintien de la paix" (Babacar Gaye)

Selon le projet de rapport des Nations unies dont nos confrères de l'Agence France presse ont obtenu une copie, si les conditions ne sont pas réunies, le document évoque aussi un possible retrait des troupes et la transformation en "mission politique spéciale" de la Minusma, avec une présence uniquement à Bamako. "La Minusma est une opération de maintien de la paix là où il n'y a pas de paix à maintenir", écrit le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans ce document remis aux membres du Conseil de sécurité et qui doit être publié bientôt. C'est pourquoi, indique le document, il est urgent de renforcer les effectifs en trouvant des troupes, alors que plusieurs pays contributeurs (avec un total de 2.250 Casques bleus) ont annoncé leur retrait de la Minusma, qui a payé un lourd tribut avec 165 morts depuis 2013.

Marge de manoeuvre réduite

Avec l'extension de son mandat en 2019 au centre du pays particulièrement touché par les violences, la mission, privée désormais du soutien d'opérations étrangères, notamment de la France qui s'est retirée en août dernier, "a fait de son mieux", mais "a été poussée au-delà de ses limites", explique-t-il.

Une situation qui a placé la Minusma dans une "situation délicate", et ainsi sujette à des "critiques persistantes", ajoute Antonio Guterres.

 La Minusma n'est-elle pas viable? Voici la réponse du général Babacar Gaye, ancien patron des forces de l'Onu en République centrafricaine. 

Cliquez sur l'image (ci-dessus), pour écouter l'intégralité de l'interview.