Vers l'impunité au Nord-Mali ?
14 octobre 2013L'information a été donnée par le ministre de la justice lui-même. La levée de mandats d'arrêt concernerait une vingtaine de personnes, notamment des responsables de groupes armés comme Ansar Dine, le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad, ou encore des responsables politique et militaires du MNLA, pourrait avoir lieu.
Préliminaire aux négociations
La décision suscite incompréhension et colère chez un certains nombre de Maliens. Mais pour Kalilou Sidibé, constitutionnaliste et enseignant à l'Université de Bamako, cette initiative entre dans l'ordre normal des choses.
« S’il faut respecter l’accord préliminaire de Ouagadougou, on ne peut pas lancer de mandat d’arrêt contre des gens avec qui on doit négocier ! Il y a le Mujao, on parle du massacre d’Aguelhock [en 2012, NDLR], dont il faut sanctionner les coupables, mais, dans le fond des choses, on ne peut pas lancer de mandats d’arrêt contre des suspects présumés et en même temps vouloir négocier avec eux. Je vous donne l’exemple d’Alghabass-